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Certains ados font, d'après le discours des parents, preuve d'acceptation. Nos interlocuteurs expliquent cette résignation par l'inscription des règles liées au numérique dans un système éducatif plus global. En effet, ces parents mettent en avant que l'instauration de règles dépassent largement le cadre des pratiques numériques et que leurs enfants sont habitués depuis leur plus jeune âge à obéir et à respecter des contraintes. D'autres fois, les parents relatent que les règles semblent incomprises et peuvent générer chez l'adolescent de la colère. Les mots forts employés par les enquêtés décrivent les sentiments des ados lorsqu'on les limite dans l'usage de leurs outils numériques : «Elle est partie en guerre», «Elle est venue me réveiller pour m'incendier», «Il a tapé une énorme crise »... Les parents expliquent ces réactions par la dépendance de leurs enfants à ces outils. Enfin, la plupart des parents rapportent que leurs ados entrent en négociation avec eux. Ainsi, il y a les règles et les exceptions. Celles-ci concernent des situations précises : Hannah semble plus souple les week-ends, Rachel augmente, quant à elle, la durée de connexion si sa fille est en pleine conversation avec une amie. Selon certains parents, les ados arguent le fait que les priver de connexion revient à les mettre à l'écart du groupe de pairs, insistent sur leur droit à la vie privée, sur la confiance qu'ils aimeraient qu'on leur accorde et sur l'apprentissage nécessaire de leur autonomie.

Question

Certains ados font, d'après le discours des parents, preuve d'acceptation. Nos interlocuteurs expliquent cette résignation par l'inscription des règles liées au numérique dans un système éducatif plus global. En effet, ces parents mettent en avant que l'instauration de règles dépassent largement le cadre des pratiques numériques et que leurs enfants sont habitués depuis leur plus jeune âge à obéir et à respecter des contraintes. D'autres fois, les parents relatent que les règles semblent incomprises et peuvent générer chez l'adolescent de la colère. Les mots forts employés par les enquêtés décrivent les sentiments des ados lorsqu'on les limite dans l'usage de leurs outils numériques : «Elle est partie en guerre», «Elle est venue me réveiller pour m'incendier», «Il a tapé une énorme crise »... Les parents expliquent ces réactions par la dépendance de leurs enfants à ces outils. Enfin, la plupart des parents rapportent que leurs ados entrent en négociation avec eux. Ainsi, il y a les règles et les exceptions. Celles-ci concernent des situations précises : Hannah semble plus souple les week-ends, Rachel augmente, quant à elle, la durée de connexion si sa fille est en pleine conversation avec une amie. Selon certains parents, les ados arguent le fait que les priver de connexion revient à les mettre à l'écart du groupe de pairs, insistent sur leur droit à la vie privée, sur la confiance qu'ils aimeraient qu'on leur accorde et sur l'apprentissage nécessaire de leur autonomie.

Certains ados font, d'après le discours des parents, preuve d'acceptation. Nos interlocuteurs expliquent cette résignation par l'inscription des règles liées au numérique dans un système éducatif plus global. En effet, ces parents mettent en avant que l'instauration de règles dépassent largement le cadre des pratiques numériques et que leurs enfants sont habitués depuis leur plus jeune âge à obéir et à respecter des contraintes. D'autres fois, les parents relatent que les règles semblent incomprises et peuvent générer chez l'adolescent de la colère. Les mots forts employés par les enquêtés décrivent les sentiments des ados lorsqu'on les limite dans l'usage de leurs outils numériques : «Elle est partie en guerre», «Elle est venue me réveiller pour m'incendier», «Il a tapé une énorme crise »... Les parents expliquent ces réactions par la dépendance de leurs enfants à ces outils. Enfin, la plupart des parents rapportent que leurs ados entrent en négociation avec eux. Ainsi, il y a les règles et les exceptions. Celles-ci concernent des situations précises : Hannah semble plus souple les week-ends, Rachel augmente, quant à elle, la durée de connexion si sa fille est en pleine conversation avec une amie. Selon certains parents, les ados arguent le fait que les priver de connexion revient à les mettre à l'écart du groupe de pairs, insistent sur leur droit à la vie privée, sur la confiance qu'ils aimeraient qu'on leur accorde et sur l'apprentissage nécessaire de leur autonomie.

Solution

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NerysProfessional · Tutor for 6 years

Answer

<p> none</p>

Explain

<p> This question explores the behavior of adolescents in response to digital rules set by their parents. It describes three types of reactions: <br />1. Acceptance: Some teenagers, as per their parents, show acceptance of the digital rules. This is attributed to their upbringing in an educational system where they are accustomed to following rules and constraints from a young age.<br />2. Opposition and Anger: Other parents note instances where the rules are not understood by their teens, leading to anger. This reaction is often described in strong terms, indicating a significant emotional response when adolescents feel limited in their use of digital tools. This behavior is explained as a result of the teenagers' dependency on these digital tools.<br />3. Negotiation: A common response is that teenagers negotiate with their parents about these rules. They argue for exceptions based on specific situations, like being more lenient on weekends or allowing extended connection times for social interactions. Adolescents defend their need for digital access by emphasizing the importance of peer connection, privacy rights, trust, and learning autonomy.<br /><br />These responses highlight different psychological aspects of adolescent behavior in response to parental control, especially in the context of digital technology usage. It reflects broader themes in developmental psychology, including autonomy, peer influence, and the negotiation of parental boundaries.</p>
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